11 décembre 2009
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C’est vrai que j’ai été community manager. Bon seulement 3 mois et au début d’un projet mais bon, on peut dire que j’ai été community manager.
Je n’ai jamais beaucoup parlé de mon expérience et de mes impressions, et aujourd’hui j’ai eu envie de le faire.
Lorsque je suis rentrée dans ma précédente entreprise, je ne savais que de près ou de loin ce que faisaistun community manager. J’ai bien été obligée de prendre le mode d’emploi. Alors je me suis mise à beaucoup lire. Il y a des tas de personnes qui tiennent des blogs spéciaux sur le sujet, très bien écrits et avec plein d’infos et de conseils sympas dedans. Ils sont archi-passionnés et pointus, ce qui fait que je ne me lancerais pas dans de grande théorie sur le community management ici car il y en a qui font ça mieux que moi.
Et puis je n’ai pas envie de m’attirer des commentaires genre « nan mais t’as rien compris » et je n’ai pas envie de théoriser, ça m’ennuie.
En trois mois de CDD je n’ai pas vraiment eu le temps de rentrer dans le vif du sujet, vu que l’on cherchait aussi à augmenter le nombre d’inscrits histoire d’en avoir une de communauté à manager.
C’est maintenant avec le recul que je fais une constatation, en fait le community management je l’ai déjà fait.
Comment parmi toutes ces expériences aussi petites qu’insignifiantes ai-je pu avoir à manager une communauté ?
A la boutique de collants tiens.
Lorsque l’on travaille en boutique et que l’on tient un fichier client, je m’avance à dire que c’est du community management. On intègre les clientes dans une communauté d’acheteuses spéciales, qui est identifiée par la boutique. Elles sont privilégiées d’être par exemple « une cliente aubade », sont stimulées pour venir acheter et pour se sentir encore plus en appartenance au monde de la marque. On organise des tombolas, des cocktails, elles reçoivent des cadeaux. C’est une communauté que l’on doit sans cesse stimuler pour la faire revenir, pour la faire acheter, pour la faire parler de la marque. Si conflit intra-muros il y a, par exemple un collant qui taille trop petit, on gère ça avec diplomatie pour éviter que l’élément perturbateur face une mauvaise publicité en sortant. S’il y a un réel défaut de fabrication, on fait remonter cela aux dirigeants pour que ce soit arrangé.
La seule différence (oh il doit bien y en avoir d’autres) est que l’on ne peut contrôler ou bien surveiller ce qui se dit de la marque sorti des murs de la boutique. Ah et on voit les personnes physiquement aussi. Ca fait donc deux différences trouvées.
Donc vendeuse, vendeur, vous gérez un fichier client, vous êtes un peu community manager sur les bords.