Ma semaine se divise en 2 phases :
3 jours d’épanouissement dans mon nouveau travail et 2 jours de désépanouissement à la boutique. En effet, pour l’instant je ne suis qu’à mi-temps, et vu que mes vacances au Portugal n’étaient en rien adaptées à ma situation financière je dois combiner les deux si je veux continuer à m’acheter des pâtes.
Parfois je me demande pourquoi je travaille car de toute façon les deux bouts sont beaucoup trop éloignés pour que j’arrive à les faire se joindre un jour.
Je passe donc les semaines à tester la bipolarité : bonne humeur le mardi, jeudi et vendredi. Nerfs à fleur de peau le lundi et le mercredi.
Mes neurones ayant recommencés à s’agiter 3 jours par semaine, me retrouver face à des clientes hésitant entre le collant couleur caramel ou noir parce que tout de même on est en septembre me fait monter la moutarde au nez.
Et forte la moutarde.
Faire un travail intéressant et où on me demande mon avis ne m’aide pas à distribuer les culottes gainantes avec entrain.
De toute façon les mots « peut-être » et « licenciement » on été prononcés. Je n’aurais logiquement plus à me poser la question.
En ce qui concerne l’autre partie de ma semaine c’est tout simplement ce qui me convient. Je vais vous en parler plus longuement dès que je me serais décoincée à l’idée de parler d’autre chose que de boulots foireux.
C’est vrai que c’est plus facile de parler d’expérience merdeuses que de bonnes expériences.
Mais il va falloir que j’apprenne car c’est bien parti !