Recrutement, chroniques, CV et 2d degré
J’ai donné mes 3 premiers cours "Faire son marketing sur les médias sociaux". Vu que je ne suis pas en train d’écrire d’outre-tombe ça veut dire que ça s’est plutôt bien passé.
Ce qui est bizarre, c’est que mes doutes, mes stress et mes facilités ne venaient pas du tout de là où je pensais. Comme quoi tant qu’on ne s’est pas retrouvée dans la situation on ne peut pas savoir si on va aimer ou pas.
Mes 3 appréhensions majeures étaient :
- Je n’arriverai pas à parler devant du monde
- Je n’arriverai pas à répondre aux questions
- Je n’arriverai pas à y arriver
Le jour J je me suis réveillée tout d’abord étonnée d’avoir bien dormie. Moi qui pensais passer une nuit blanche, stressée, et bien j’ai dormi comme un bébé. Petite parenthèse, je m’endors tous les soirs comme un bébé sous prozac, n’importe où je me trouve, de préférence au milieu d’un film passionnant et avec des témoins.
Je suis arrivée au boulot vers 9h détendue. Le cours débutant à 13 h, j’attendais en vain que le stress vienne me tordre les intestins. La matinée se passe. Rien. J’arrive même à me concentrer sur mes autres tâches. Le midi, l’appétit est bizarrement là et j’engloutis la totalité de mon tupperware micro-ondé.
12h40. Je vais dans la salle pour tester le matériel car on n’est jamais à l’abri d’un souci technique avec le projecteur et l’ordinateur. J’attends le trac. Toujours rien. Le premier entrepreneur/élève arrive, je salue, je dis bonjour et lui souhaite la bienvenue en souriant.
Je me retrouve en 15 minutes devant une classe pleine de 19 entrepreneurs prêts à écouter ma présentation.
Ma présentation parlons-en. Sous forme obligatoire de Powerpoint, que j’exècre, j’ai voulu en faire une présentation qui me ressemble, sans petits bonhomme blanc avec des ampoules éclairées sur la tête et sans termes powerpointients du genre : « Différenciation positionnelle ». J’ai essayé de ne pas trop en mettre de façon à privilégier l’oral et l’interaction.
Tout le monde est là, en face de moi, en train plus ou moins de se taire pour me laisser parler.
Et là je commence à parler.
À parler
À parler.
Aucun problème particulier d’élocution, si ce n’est un accent du sud plutôt prononcé face aux Québécois qui m’écoutent.
Je parle, j’écoute, j’interagis 3h durant et ma préoccupation principale sera de ne pas laisser ma sècheresse buccale faire apparaître 2 horribles paquets blanchâtres aux commissures de mes lèvres.
Voilà pour mes premières impressions (les autres vont vite arriver). J’ai bien sûr des progrès à faire comme apporter une bouteille d’eau, arriver à finir le cours, ne pas passer trop de temps avec les 2 ou 3 qui interagissent trop ou mieux gérer mes transitions « bon voilà, alors maintenant », mais dans l’ensemble c’est plutôt positif.