2 mars 2009
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11:21
Avec mon brun on s’imagine souvent les brainstormings des grands pontes de la publicité que l'on surnomme coco.
Dés qu’il y a un changement sur une publicité, si imperceptible soit-il, on part pendant 45 minutes de débat en essayant de connaître les raisons de ce soudain changement. Le dernier changement en date vient de la pub pour les rasoirs Ginette* où au moment du slogan, on s’aperçoit, sapristi, que le gars qui chantonne insiste désormais plus sur le « u » que sur le « in » de « masculin » sans doute moins vendeur. Le « u » serait-il plus vendeur que le « in » ?
Sans doute oui, surtout précédé d’un « c » et suivit d’un « l ».
Non je n’ai pas fait un stage chez carambar. Et oui, avec mon brun on s’éclate dans la vie.
Lorsque l’annonce proposant de travailler pour un institut de sondage parue sur internet, je sautais sur l’occasion. J’allais enfin pouvoir tirer les vers du nez des gaulois par téléphone, à l’heure où le repas est prêt et les pieds installés dans leurs pantoufles. On allait enfin savoir ce qu’ils pensent de l’image d’une grande banque, à chaud, en pleine période de crise.
J’ai tout de suite postulé.
Faire parti de la chaîne qui mènera à un énorme brainstorming sur la question « doit-on ou non rendre le rouge du logo plus foncé » m’emplissait de pouvoir.
Le fait que mon découvert autorisé touchait à son maximum talonna de prés cette première raison.
Après une formation ennuyeuse au possible où rien ne fonctionna, on passa rapidement au premier appel sans avoir lu les questions au préalable. Nous savions juste que nous sonderions les personnes sur une banque en particulier en les noyant sous un tas de question sur d’autres banques histoire de les embrouiller encore plus.
Et ce avec une série de question qui ne durait pas moins de 30 minutes en moyenne...
Lorsque j’arrivais à ferrer une personne, ce n’était pas gagné, il fallait ensuite éviter de lui laisser trop longtemps la parole pour t’envoyer bouler suite à la cinquantième question ressemblante étrangement aux quarante-neuvièmes autres.
En effet les questions ressemblait toutes peu ou prou à celle-ci:
Parmi les produit bancaire que nous venons d’énumérer pendant 5 minutes quels sont ceux que vous changeriez juste un peu pour voir par rapport à la banque citée précédemment? Pour la carte bleue vous diriez : 1- que vous ne changeriez probablement pas…
Blablabla et ainsi de suite avec 2, 3 4 et 5 en reposant la question pour chaque produit bancaire et pour chaque banque.
En plus il faut tout dire mot à mot sinon c’est pas du jeu et le sondage n’est plus valable.
C’est en principe le moment où la personne menace de t’envoyer une horde de mafieux demain si tu ne lui fous pas la paix.
Elle ose te dire ça à toi, gentille comme tu es de l’avoir rappeler après la première coupure. « C’est encore moi, je crois que nous avons été coupé… »
Certains sondages arrivent tout de même à terme, produit par une catégorie de personnes donné et aidé par des téléopérateurs chevronnés. S'arrête là notre participation. J’imagine qu’ensuite une armé de petites mains doivent ensuite traiter l’information pour n’en tirer que l’essentiel afin de permettre à quelques créatifs de pondre une publicité transparente montrant que oui, madame et monsieur on vous à bien entendu.
Je n’ai pas eut le loisir de faire parti de la chaîne bien longtemps.
Quel dommage. Hein coco.
Dés qu’il y a un changement sur une publicité, si imperceptible soit-il, on part pendant 45 minutes de débat en essayant de connaître les raisons de ce soudain changement. Le dernier changement en date vient de la pub pour les rasoirs Ginette* où au moment du slogan, on s’aperçoit, sapristi, que le gars qui chantonne insiste désormais plus sur le « u » que sur le « in » de « masculin » sans doute moins vendeur. Le « u » serait-il plus vendeur que le « in » ?
Sans doute oui, surtout précédé d’un « c » et suivit d’un « l ».
Non je n’ai pas fait un stage chez carambar. Et oui, avec mon brun on s’éclate dans la vie.
Lorsque l’annonce proposant de travailler pour un institut de sondage parue sur internet, je sautais sur l’occasion. J’allais enfin pouvoir tirer les vers du nez des gaulois par téléphone, à l’heure où le repas est prêt et les pieds installés dans leurs pantoufles. On allait enfin savoir ce qu’ils pensent de l’image d’une grande banque, à chaud, en pleine période de crise.
J’ai tout de suite postulé.
Faire parti de la chaîne qui mènera à un énorme brainstorming sur la question « doit-on ou non rendre le rouge du logo plus foncé » m’emplissait de pouvoir.
Le fait que mon découvert autorisé touchait à son maximum talonna de prés cette première raison.
Après une formation ennuyeuse au possible où rien ne fonctionna, on passa rapidement au premier appel sans avoir lu les questions au préalable. Nous savions juste que nous sonderions les personnes sur une banque en particulier en les noyant sous un tas de question sur d’autres banques histoire de les embrouiller encore plus.
Et ce avec une série de question qui ne durait pas moins de 30 minutes en moyenne...
Lorsque j’arrivais à ferrer une personne, ce n’était pas gagné, il fallait ensuite éviter de lui laisser trop longtemps la parole pour t’envoyer bouler suite à la cinquantième question ressemblante étrangement aux quarante-neuvièmes autres.
En effet les questions ressemblait toutes peu ou prou à celle-ci:
Parmi les produit bancaire que nous venons d’énumérer pendant 5 minutes quels sont ceux que vous changeriez juste un peu pour voir par rapport à la banque citée précédemment? Pour la carte bleue vous diriez : 1- que vous ne changeriez probablement pas…
Blablabla et ainsi de suite avec 2, 3 4 et 5 en reposant la question pour chaque produit bancaire et pour chaque banque.
En plus il faut tout dire mot à mot sinon c’est pas du jeu et le sondage n’est plus valable.
C’est en principe le moment où la personne menace de t’envoyer une horde de mafieux demain si tu ne lui fous pas la paix.
Elle ose te dire ça à toi, gentille comme tu es de l’avoir rappeler après la première coupure. « C’est encore moi, je crois que nous avons été coupé… »
Certains sondages arrivent tout de même à terme, produit par une catégorie de personnes donné et aidé par des téléopérateurs chevronnés. S'arrête là notre participation. J’imagine qu’ensuite une armé de petites mains doivent ensuite traiter l’information pour n’en tirer que l’essentiel afin de permettre à quelques créatifs de pondre une publicité transparente montrant que oui, madame et monsieur on vous à bien entendu.
Je n’ai pas eut le loisir de faire parti de la chaîne bien longtemps.
Quel dommage. Hein coco.